Re-confinement, crise sanitaire
et attentats

Sur les bancs de l’hémicycle au Sénat, en ce jeudi 29 octobre 2020 ; une journée particulière liée au contexte sanitaire mais aussi aux attaques terroristes dont notre pays a de nouveau fait l’objet. L’actualité bouscule nos débats avec des événements tout aussi importants les uns que les autres. Le Gouvernement nous a demandé de nous positionner sur les décisions qu’il a prises au regard de la crise sanitaire, alors même que plusieurs de nos territoires sont frappés par un terrorisme horrible. Où sont les priorités ? Ce vote n’a pas de sens et n’a pas d’urgence. Il n’a pas de sens car il est purement indicatif. Il ne changera en rien les décisions unilatérales du Président de la République. A titre personnel, j’aurais défendu un confinement de week-end, quitte à renforcer le couvre-feu afin d’apporter des réponses équilibrées à la situation, tant dans la gestion de la crise que pour l’activité économique elle-même. Dans cet esprit, j’ai voté CONTRE lors de la consultation organisée cet après-midi par le Gouvernement, sur le confinement annoncé hier au soir. Il n’est pas question de donner au Gouvernement un quitus sur sa gestion de crise qui n’est pas satisfaisante. D’autre part, au Sénat, nous interviendrons et mettrons la pression pour que la réponse de l’Etat face à la vague d’attentats islamistes qui déferle sur le territoire français soit d’une fermeté absolue. Nous ne devons rien céder. Il est impératif que des mesures urgentes et fortes soient prises pour que la sécurité des Français soit assurée. NON à la résignation, OUI à la responsabilité.