Ce mercredi 18 décembre 2024, nous avons voté au Sénat, à l’unanimité, le projet de loi spéciale permettant à la France de fonctionner.
En effet, il était impératif qu’avant le 31 décembre, une autorisation soit donnée au Gouvernement pour qu’il puisse notamment continuer de percevoir les impôts existants, assurer la continuité de la vie nationale et le fonctionnement des services publics en 2025, dans l’attente de l’adoption de la loi de finances de l’année.
Cette situation est la conséquence de la censure du Gouvernement de Michel BARNIER. Celle-ci a entre autres :
– empêché la mise en œuvre des mesures agricoles ;
– empêché les dispositions attendues dans le secteur du bâtiment ;
– empêché la mise en place de mesures contre la fraude sociale ;
– empêché des mesures d’économies immédiates comme la généralisation du Dossier Médical Partagé (- 5 milliards d’euros) ;
– affaibli la position de la France sur le Mercosur ;
– favorisé la dégradation des notes de notre pays par les agences de notation, avec les conséquences directes qui en découleront sur le poids de la dette ;
– et stoppé beaucoup d’autres avancées qui étaient envisagées pour remettre à flot les 60 milliards d’euros de dépenses excédentaires de 2024.
Nous aurons à reprendre le débat budgétaire en début d’année pour redonner des moyens adaptés à notre pays et à la situation qu’il connaît.
J’aurais à cœur de porter à nouveau ma voix dans un esprit de responsabilité.