De retour d’un déplacement à Gênes dans le cadre de la mission d’enquête sur les ponts dont je suis co-rapporteur au Sénat.
Plusieurs rendez-vous et réunions de travail ont alimenté ce déplacement (Ambassadeur de France en Italie et Consuls de France – Ministère des infrastructures et des transports – Sénat italien – Préfète de Ligurie – Maire de Gênes – Association des Provinces d’Italie – Autorité portuaire de Gênes…).
Une visite aussi intéressante que troublante tant l’émotion et le traumatisme sont encore présents.
Ce drame a entraîné une succession de difficultés sur le secteur, notamment par les conséquences au niveau des transports. La fermeture de 6 km de voies impose 120 km de déviation pour les poids lourds.
La reconstruction est déjà programmée avec un objectif de fin de travaux souhaitée à la fin de l’année 2019.
Nous ne pouvons qu’apporter notre soutien aux autorités italiennes et particulièrement à la ville de Gênes dont le maire a été nommé commissaire à la reconstruction.
S’il est malheureux, cet exemple nous a néanmoins apporté un retour d’expérience concret et fort, pour alimenter nos réflexions sur la sécurité des 200 000 ponts français.
