Nous appelons son attention sur les conséquences du report probable au delà de 2038, de l’aménagement des voies d’accès françaises au tunnel transfrontalier actuellement en chantier.
Essentiellement guidée par des logiques budgétaires, une telle décision relèverait d’un non-sens économique, écologique et géostratégique. Et ce d’autant que des solutions existent pour diminuer considérablement le coût de ces accès.
Dans quelques semaines sera présenté en Conseil des ministres le projet de Loi d’Orientation des Mobilités. Actuellement en cours d’élaboration, le texte comprendra une programmation pluriannuelle du financement des grandes infrastructures de transports, et notamment de la liaison ferroviaire européenne Lyon-Turin.
Alors qu’elle est porteuse d’une vision ambitieuse de l’Europe, de la transition écologique de la France, de la compétitivité de notre pays et de ses infrastructures, nous ne pouvons que souhaiter que ce texte réaffirme la détermination de la France à être un chef de file du renforcement de la coopération transeuropéenne en matière de transport.