Parmi les 28 acteurs majeurs
de la révolution technologique européenne

Sur le site d’OKTEO, à CEYZERIAT
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Réunion du comité de suivi de haut niveau du contrat de La Poste
23 juillet 2021

Retrouvez ICI l’article paru dans le média politique américain Politico, qui traduit les 28 acteurs majeurs de la révolution technologique européenne.

La liste est divisée en trois catégories dont celle des « visionnaires » où je figure, dans le contexte notamment de la proposition de loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France, dont je suis l’auteur !

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Traduction : visionnaire n°5″ :

Patrick Chaize a co-rédigé la première proposition de loi du Continent pour lutter contre l’impact environnemental du secteur technologique. Adoptée discrètement par les sénateurs en janvier, le texte a fait des vagues massives lorsqu’il a frappé la chambre basse française au printemps. M. Chaize est devenu sénateur en 2014. Il est membre du parti conservateur Les Républicains, qui détient la majorité au Sénat, et est identifié comme un expert des questions technologiques et télécoms à la chambre haute. Critique du premier opérateur télécom du pays Orange, l’un de ses principaux combats politiques est de garantir aux zones rurales une couverture Internet haut débit. En octobre de l’année dernière, le sénateur français a présenté une proposition de loi visant à décourager les consommateurs et les entreprises de mettre fréquemment à niveau leurs smartphones, l’objectif étant de réduire l’empreinte carbone de l’industrie des technologies et des télécommunications. Il a inclus une disposition spécifique pour exempter les appareils électroniques reconditionnés de la « redevance pour copie privée » – un régime de compensation payé aux créateurs, éditeurs et producteurs sur la vente de matériel. En essayant de relancer le secteur naissant de la rénovation, M. Chaize s’est attiré les foudres de la puissante industrie culturelle française. Son projet de loi, passé inaperçu au début, a déclenché l’une des batailles de lobbying les plus féroces sur un texte national lié à la technologie depuis des années lorsqu’il a été soumis à l’Assemblée nationale. Le bureau du Premier ministre s’est finalement rangé du côté de l’industrie culturelle et les députés ont emboîté le pas. Mais l’histoire n’est pas terminée. La proposition de loi doit théoriquement retourner au Sénat, et M. Chaize a déclaré en juin qu’il « examinerait les plus et les moins [du texte] et trouverait la bonne solution pour pouvoir faire avancer le texte ou non ». Ce qu’il faut surveiller pour cette année : à quel point le projet de loi final sur l’impact environnemental du secteur technologique est ambitieux et s’il survivra ».